Dans la grotte de Lascaux, nos ancêtres peignaient déjà pour transmettre.
Le premier langage fut visuel.
Sous la roche vivante, les ombres prennent corps, la main trace un récit,
le silence est d'accord.
En Mésopotamie et en Égypte, l'écriture apparait.
C'est le début du langage codifié.
Des signes sur la pierre, l'esprit
se fait témoin, Et l'homme devient verbe,
il grave pour demain.
Messages transmis par pigeon, flèches, murs...
L'information circule lentement mais existe.
Par flèche ou par oiseau, le mot cherche un écho. Il franchit les châteaux,
les monts, les jours, les maux.
Gutemberg invente l'imprimerie.
Le livre se répand.
La presse fait danser l'encre
sur parchemin. Chaque page résonne
d'un avenir humain.
Naissance des journaux et gazettes, diffusion d’idées révolutionnaires.
Les mots s'impriment vifs, annoncent
le tumulte, Et dans les rues grandit
la rumeur qui exulte.
Radio, cinéma, télé, avion, TGV : tout s'accélère.
Le siècle fait courir les ondes et les voix,
L'image se projette, et le temps
perd ses lois.
L'information est partout, instantanée,
chacun devient créateur.
Chacun devient média, l'image fuse et file.
Le monde est une scène, immense
et volatile.
Créativité augmentée, deepfakes, machines
qui créent, pensent, imitent.
L'esprit se démultiplie, l'image se refait,
Le réel se confond, tout brille
et tout se défait.
Cordoue fut le phare du monde, le lieu où Aristote a ressucité, transmis à Maimonide, puis à Thomas d'Aquin. Cordoba aujourd'hui veut être cet hommage, cette vision partagée entre Orient et Occident, entre tech et culture.
Cordoue nous éclaire d'un passé fraternel, Nous apporte sa lumière vers un monde pluriel